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Peut-on encore penser au bonheur dans tout cela ?

« Il n’y a pas de chemin vers le bonheur,

Le bonheur est le chemin »

Proverbe oriental

C’est certain, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Elle serait plutôt un océan agité sur lequel nous avons parfois l’impression de naviguer à vue, embarqué sur un navire de fortune, en proie à la peur et au doute.

Article 5 -un bâteau en pleine tempête

C’est alors qu’il faut pouvoir trouver en soi la force nécessaire pour faire face à tous les chamboulements que la vie nous réserve. Notre vrai bonheur ne dépend pas des événements extérieurs mais dépend de notre manière personnelle d’appréhender le monde qui nous entoure. Bien entendu, si nous vivons des événements heureux, le bonheur sera plus facilement présent mais il ne faut pas le conditionner à l’arrivée d’événements extérieurs.

Mais qu’est- ce que finalement le bonheur ?

Le bonheur n’est sans doute pas ce que la plupart des gens imaginent. La conception occidentale du bonheur est généralement liée à la richesse matérielle, la célébrité, le succès, la jeunesse, la beauté, … Or, force est de constater que bien souvent cela ne suffit pas toujours pour ressentir une satisfaction par rapport à sa vie. Combien de personnes célèbres, belles  et riches ne sombrent-elles pas dans la dépression ?   De la même manière, on pense souvent que nous serions plus heureux si nous n’étions pas confrontés à tant de difficultés.  Or bien souvent, un souci en amène un autre et nous avons parfois l’impression de pouvoir à peine souffler entre deux moments difficiles. Or, si nous pouvons changer notre manière de considérer tout cela, de ne pas fuir les souffrances et les difficultés (en se réfugiant dans diverses addictions notamment) mais plutôt les considérer comme indissociables à l’existence et même « potentiellement » utiles à notre vie, cela peut être en soi une expérience libératrice.

Article 5 - le bonheur

Le bonheur doit pouvoir devenir un choix de vie. Il faut arriver à faire le choix d’être heureux et se dire, en commençant une journée : « aujourd’hui, je vais vivre une journée formidable emplie de merveilleuses rencontres, de sourires, de paroles agréables, … ». Il faut donc essayer d’orienter son esprit à voir le positif qui nous entoure et laisser le négatif de côté. Cela peut paraître tout à fait illusoire et certes, ce n’est pas une attitude évidente lorsqu’on a le sentiment que toute notre vie est en train de s’écrouler, qu’on a l’impression de perdre pied et qu’on est habité par la désagréable sensation que l’on n’arrivera plus jamais à trouver le bonheur. Cependant c’est un CHOIX que nous pouvons tous poser et qui permettra à tout un chacun de devenir maître de sa vie.

Article 5 - le bonheur est un choix

Il faut parvenir à distinguer le bonheur relatif du bonheur inaltérable. Le bonheur relatif est un bonheur temporaire.  C’est une sensation de satisfaction que l’on expérimente lors de l’assouvissement de nos désirs. Il s’agit d’une satisfaction passagère. Ainsi la fortune, le statut social, la célébrité, la beauté, sont des choses éphémères et aléatoires qui ne peuvent à eux seuls garantir une vie heureuse. Ainsi, si nous construisons notre sentiment de bonheur uniquement sur des bonheurs relatifs, nous serons tôt ou tard, confrontés à l’insatisfaction, au regret ou encore à la nostalgie. Le bonheur inaltérable serait celui qui nous permet de jouir de l’existence indépendamment des circonstances et qui nous porte à être simplement heureux par le simple fait d’exister. Le fondement du bonheur réside dans le fait de savoir cultiver des vertus qui améliorent notre comportement telle la sagesse, le courage, la bienveillance, la générosité, le respect, la gratitude, la confiance, …  Nous pourrions donc aller jusqu’à dire que le bonheur est déterminé par le degré de solidité de notre état intérieur. Il nous appartient donc à chacun de consolider notre état intérieur et cela passe souvent par un travail sur soi important, un éveil à la spiritualité, …

Bien entendu pouvoir changer la perception de ce qui nous entoure, parvenir à porter un regard positif sur les choses, apporter plus de bienveillance, de générosité, de gratitude, … dans nos vies  alors que nous ne sommes pas habitués à agir de la sorte ne se fait pas en un jour. Il faut y travailler tous les jours et ce par différentes techniques qui peuvent aider. Nous pourrions déjà citer ici des méthodes de méditations (non non cette fois je ne parle pas de médiation) des méthodes énergétiques telles que le Reiki, l’EFT (techniques de libérations émotionnelles), divers exercices de gestion du stress (qui perturbe nos capacités à se centrer sur le présent et à prendre de la distance par rapport à ce qui nous arrive), la pratique d’affirmations positives, … Ces différentes méthodes vous seront présentées dans de prochains articles car ces techniques ont été pour moi salvatrices. Cependant, il appartient à chacun de trouver la méthode qui lui conviendra le mieux et qui lui permettra d’apaiser les tensions et de se recentrer sur ce qu’il estime important pour lui. Beaucoup de recherches scientifiques ont pu montrer que pour qu’une nouvelle habitude puisse s’installer dans notre cerveau, il fallait s’y entrainer pendant au moins 21 jours. Un changement n’arrive jamais sans effort, il n’y a malheureusement pas de miracle, il faut être régulier dans ses efforts si on veut changer certains aspects de nous-même, si on veut fortifier notre état intérieur. Cela demande effort et persévérance mais reste le meilleur moyen de voir changer notre perception des choses et au final, notre environnement finira lui aussi par changer.

Voici un extrait d’une émission belge :  » Sans Chichis  » qui aborde ce sujet. Son invité est Ilios Kotsou, chercheur en psychologique des émotions à l’Université catholique de Louvain. Illios Kotsou est également auteur de différents ouvrages tels que  » Psychologie Positive : le bonheur dans tous ses états  » paru aux Editions Jouvence ainsi que de  » L’éloge de la Lucidité « . Deux ouvrages très intéressants qui abordent de manière pratique ce qu’est le bonheur et ce qu’apporte la lucidité.

Voici un autre extrait de la même émission qui aborde l’optimisme et le fait que ça s’apprend :

Voici un exemple d’affirmations positives qui peuvent vous faire du bien. Vous pourriez par exemple les visionner chaque matin et vous en convaincre. Cela sera déjà un pas vers un mieux-être. Pensez à vous, faites-vous du bien, ayez confiance, le meilleur est encore à venir!

N’hésitez pas à me dire si mes articles vous aident, s’ils vous font du bien, si vous avez des sujets que vous voulez que je développe…  Ce site est là pour vous aider, pour répondre à vos besoins !

Comment réussir son divorce ? Emission radio où j’interviens

Ici je souhaite partager avec vous une interview à laquelle j’ai participée.

Il s’agit d’une émission de Sud Radio qui aborde la question de  » Comment réussir son divorce  » ?

Cette émission dure plus de 40 minutes et j’interviens après les 27 premières minutes.

Vous aurez ainsi l’occasion de découvrir ma voix mais aussi une partie de mon histoire.

Je vous souhaite une bonne écoute et vous invite à écouter toute l’émission car celle-ci peut vraiment être intéressante pour vous !

Voici le lien :

N’hésitez pas à laisser vos commentaires, c’est avec grand plaisir que je vous répondrai !

Ces émotions qui nous emportent …

Il me paraît important de faire un point sur l’impact qu’ont les émotions que nous ressentons tous. Ces émotions nous dirigent, nous contrôlent et influencent directement nos comportements. En être conscient, essayer de les accepter plutôt que de les combattre peut être une aide précieuse face à une séparation mais aussi face à toute situation douloureuse.

Nous sommes habités par quatre émotions dont trois ne sont pas forcément positives. Nous connaissons souvent la peur, la colère, la tristesse et la joie. Se connecter à nos émotions n’est pas toujours facile car cela les ravive et en même temps, les nier ne nous aide pas à les surpasser. Ce n’est que lorsqu’on accueille nos émotions que nous pouvons alors revivre et passer au-delà de nos douleurs.  Mettre nos émotions à distance n’est pas la solution et pourtant, c’est souvent de cette manière que beaucoup fonctionnent face aux douleurs qu’elles provoquent.

Quand nous sommes confrontés à une grande douleur, à une crise dans une relation, cela développe beaucoup d’émotions vécues négativement. Ces ressentis désagréables nous confrontent à nos propres vécus émotionnels qui trouvent leur origine dans nos histoires passées. Notre patrimoine émotionnel vient ainsi influencer nos vécus. Face à une rupture amoureuse, ces vécus sont ravivés. Et pour beaucoup de personnes, lorsqu’on souffre, on a une tendance naturelle à agresser l’autre ou à fuir l’autre.

Il faut être attentifs car nos émotions créent souvent chez chacun de nous des croyances et celles-ci ne sont pas LA VERITE. Il faut pouvoir différencier ce que nous pensons de ce qui est la réalité, tout en sachant aussi qu’il n’y a pas une seule vérité et que la réalité au final n’est pas objective.

Parfois nous nous mettons dans ce qu’on appelle des contraintes paradoxales, c’est-à-dire que quoi que nous choisissons, nous allons souffrir.  Par exemple, il se peut que si nous décidons de rester avec notre conjoint, nous allons souffrir car raisonnablement ce n’est pas la bonne solution pour nous et si nous le quittons, nous allons souffrir aussi car au niveau de nos émotions, l’autre provoquer un manque chez nous.

Ce qui caractérise l’être humain, c’est que nous sommes d’abord dans l’émotion avant d’être dans la raison. Le seul moyen de ne plus sentir d’émotion, serait de ne plus exister. Dès qu’il y a un souffle de vie, il y a aussi un souffle d’émotions.

Les émotions ont un caractère magique et nous devrions apprendre à nous en faire un allier plutôt que d’apprendre, souvent très petit, à taire nos émotions. Un tel apprentissage nous éviterait de produire des individus qui deviennent mal à l’aise face à leurs ressentis et qui ont tendance à surréagir face à leurs émotions.  Nos émotions nous permettent aussi de tisser un lien aux autres et cette notion-là est souvent oubliée.

Nous avons souvent trop tendance à nier nos ressentis par peur de ce qu’elles peuvent engendrer chez nous. Se connecter à ce que l’on ressent n’est pas aisé. Un exemple fréquent est que nous sommes beaucoup à ne pas ressentir nos colères alors que pourtant elles sont bien présentes en nous.

Un premier pas que nous pourrions tous faire est de tenter de comprendre nos émotions et d’ensuite tenter d’accepter de les éprouver. Nous pouvons ensuite analyser si les peurs que nous ressentons sont fondées car souvent elles naissent d’hypothèses et pas d’expériences qui ont réellement lieu. Nos émotions agissent parfois comme un brouillard qui nous empêche de voir clairement les situations telles qu’elles se présentent à nous.

Quand un processus émotionnel n’a pas été positif dans ses constructions, nous avons toujours la possibilité de  » réparer  » et c’est cela qui est merveilleux lorsqu’on entame un travail sur nos émotions. Il n’est jamais trop tard pour parler et expliquer les intentions que nous avons eu et d’explorer comment les autres l’ont vécu. Il est important d’essayer de parler de nous, de ce que l’on ressent sans juger l’autre. Et ce processus, n’est certes pas aisé dans un processus de séparation. Se faire accompagner par un professionnel peut alors s’avérer très utile si on se sent constamment envahi par nos émotions et qu’on a le sentiment que jamais on s’en sortira.

Je terminerai cet article en précisant qu’il est d’autant plus important d’accepter nos émotions afin de pouvoir les dépasser au plus vite, que celles-ci ont un impact direct sur le bon fonctionnement de notre corps. Il y va donc de notre santé surtout si nos émotions nous crée du stress durant de longues années.

L’importance de créer un « sas » pour les enfants de parents séparés

J’ai envie de développer avec vous l’importance de créer un sas aux enfants qui passent d’un parent séparé à l’autre.

J’ai repris cette notion du Livre: « Lâche ton trapèze et attrape le suivant! », d’Olivier Clerc, 2014, Edition Eyrolles.

L’auteur nous explique que le passage réussi d’un milieu familial donné – avec sa dynamique propre, ses relations spécifiques (présence ou non d’un beau-parent, d’autres enfants), ses règles éducatives et ses rythmes de vie – à un autre univers parental, ayant des caractéristiques différentes, nécessite une forme ou une autre de sas. A défaut, les enfants vivent souvent mal ces transitions répétées, ils se retrouvent trop rapidement plongés dans un milieu différent, ils n’ont pas l’espace nécessaire où ils peuvent vivre les émotions contradictoires qui les traversent (joie de retrouver un parent, tristesse de quitter l’autres). Ils ne savent parfois même pas exactement ce qu’ils ressentent et du coup, peuvent être grognons, tristes, irritables. La moindre contrariété, petit incident, peut provoquer chez eux de fortes réactions émotionnelles qui ne sont que l’évacuation d’un trop-plein qui n’a pas pu se vivre ou être accompagné de manière adéquate.

Selon les situations, plusieurs types de sas peuvent être envisagés pour les enfants : l’un d’eux peut être tout simplement l’école, le milieu scolaire pouvant ainsi faire office d’espace intermédiaire pendant lequel l’enfant peut se préparer (même inconsciemment) à passer d’un parent à l’autre. C’est souvent plus facile pour l’enfant que d’être ramené directement d’un parent à l’autre sauf si les parents s’entendent merveilleusement bien et qu’ils peuvent échanger les dernières nouvelles et permettre ainsi à l’enfant que la transition puisse s’effectuer en douceur. Pour certains enfants, cela peut ne pas suffire, ils auront alors besoin d’un temps d’acclimatation, peut-être même d’être seuls un moment dans leur chambre, d’écouter de la musique, ou encore de passer voir un copain qu’il ne voit pas quand ils sont chez l’autre parent. Il faut que le parent accepte que l’enfant ait besoin de cet espace de transition. Cela permet aussi d’en parler à son enfant, de mettre des mots sur l’ambivalence qu’il ressent et sur les turbulences émotionnelles ressenties.

L’auteur attire notre attention sur le fait qu’un sas est par définition un espace confiné et limité. Il est donc important de délimiter l’espace et le temps accordés à cette transition, plutôt que de les laisser déborder en tous sens. Ne pas avoir délimiter le temps de transition peut avoir des effets aussi improductifs que l’absence totale de sas.

Réflexions avant d’entamer une démarche juridique dans le cadre d’une séparation

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est question-mark-3978394__340.jpg.Le présent article ne cherche pas à vous décourager dans vos démarches. Il vise simplement à ouvrir une réflexion vers le pour ou le contre d’une action au Tribunal. Si vos droits sont bafoués, bien évidemment il est important de vous défendre. Cependant il ne faut jamais minimiser l’impact qu’a une action en justice sur l’autre partie.

J’ai en effet vu beaucoup de situations dans le cadre de mon travail où bien que séparés, l’entente entre les parents étaient relativement bonne, ils arrivaient à se parler un minimum concernant l’éducation de leur(s) enfant(s), ils s’arrangeaient à l’amiable lorsque c’était nécessaire. Puis du simple fait que l’un d’entre eux a introduit une requête auprès du Tribunal de la famille, l’équilibre s’est rompu. Les tensions entre chacun ont augmentés, la communication est devenue impossible, la situation est devenue désastreuse, plaçant l’enfant au milieu des conflits. Ces situations dérapent parfois et même souvent pour des raisons financières ; l’un estimant que l’autre ne paie pas suffisamment, ne participe pas assez aux frais de l’enfant. La question reste dès lors ouverte : pour une augmentation de 50 euros par mois par exemple, faut-il prendre le risque de faire basculer un équilibre qui, bien qu’imparfait, apporte sérénité, paix et harmonie ?

Je ne veux certainement pas dire qu’il faut tout accepter, qu’il faut se soumettre pour éviter le conflit. Non certainement pas, mais le but ici est de vous faire réfléchir sur l’impact que peut avoir sur l’autre une procédure en justice, l’impact que cela peut avoir sur vous et indirectement sur vos enfants. De plus, les procédures judiciaires sont souvent longues et coûteuses car elles nécessitent souvent l’assistance d’un avocat. Est-ce que pour 50 euros par mois, comme dans notre exemple, cela en vaut la peine ? Tout dépendra bien entendu de votre situation financière et de celle de votre ex-conjoint.

J’ai trouvé important de rédiger cet article pour le questionnement qu’il peut apporter, pour le moment de réflexion nécessaire avant d’entamer toute procédure. J’ai vu trop de parents pris ainsi dans un engrenage face auquel ils ne parvenaient plus à faire marche arrière et dont ils devenaient peu à peu victime. Les questions d’égo sont ainsi vite ravivés et n’aident pas à faire marche arrière une fois une procédure entamée.

Avant toute démarche juridique, il est important de tenter d’en parler à l’autre avec le plus de respect possible, expliquer lui votre situation, exposer clairement vos demandes, vos besoins par rapport à vos enfants. Si le dialogue sur « les sujets qui fâchent » est difficile, proposer à l’autre de faire quelques démarches chez une médiatrice familiale ou tout autre professionnelle qui pourra vous aider à trouver des accords face auxquels chacun sera gagnant.

Le lâcher-prise lors d’un divorce est une étape importante !

 

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Le lâcher-prise est nécessaire pour pouvoir prendre du recul, pour arrêter de s’épuiser inutilement lors d’un divorce conflictuel. L’idée principale est de se rendre compte que quoi que l’on fasse, quoi que l’on puisse dire, notre ex-conjoint(e) ne changera pas et que nous n’avons aucun pouvoir sur ce qu’il (ou elle) fait, ce qu’il (ou elle) dit,… (sauf si bien entendu l’autre prend conscience de certaines choses et qu’il (ou elle) a envie de changer…) mais cela ne dépend certainement plus de vous. Si lors de la vie commune, vous aviez peut-être, un tant soit peu, d’influence sur votre conjoint(e) ou en tout cas vous en aviez l’illusion, la séparation a mis fin à tout cela. La première étape est donc d’en prendre conscience et dès cette prise de conscience, commencer à agir que là où vous avez du pouvoir, de l’influence, c’est à dire dans votre propre sphère. Ainsi vous pouvez agir sur : quel type de parent voulez-vous être pour vos enfants, quelle relation avez-vous envie d’établir avec eux, quelle type de vie avez-vous envie de vous construire,….

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